l'échappatoire

Je venais de finir une longue journée de travail, avec les autres rebelles nous avions mit en place un nouveau plan afin d'entrer dans le bâtiment de la corporation, en espérant que cette fois ci ce serait la bonne.

Je traînais presque des pieds, fatigué, éreinté par tout les évènements, j'avais remarqué un peu d'agitation dans les alentours des ruelles, ils cherchaient apparemment quelqu'un, que je ne leurs donnerais probablement pas si je la trouvais, c'était des membres de la corporation, je ne leurs ferais en aucun cas une fleur.

J'étais arrivé au quatrième étage et comme d'habitude des gamins c'étaient amusée à bousiller l'ascenseur, obligé de monter par les escalier... la flemme.

" Cette bande de vermine, il faudrait que je les pince un de ces jours, ils feraient moins les malins. "

Alors que je ronchonnais tout en avançant vers la porte de mon appartement, je butais dans quelque chose et manquais de tomber, me rattrapant in-extrémiste aux mur du couloir. Ma seule réaction, et qui serait surement la même pour tout le monde, fut de baisser les tête et je tombais nez à nez avec une jeune femme à demi-nue devant ma porte, me cherchait-elle ? Non impossible: Que faisait-elle là ? Est-ce la personne recherché ....

Elle avait prit peur, ma déduction était donc la bonne, c'était elle la personne recherchée par la corporation. Je l'ai regardé s'enfuir, tout du moins tenter de s'enfuir, mais le pas des gardes la firent vite faire demi-tour, refermant la porte presque aussitôt, apeurée, pétrifiée d'angoisse et de peur, je me doutais que les agissements de cette compagnie n'étaient pas des meilleurs, mais de la à faire autant peur...

J'ouvris la porte de mon appartement, la laissant là avec les gardes qui s'approchaient, du moins c'est ce que je comptais faire en premier lieu, puis je tournais légèrement vers elle, fermant les yeux et soupirant, je poussais la porte et entrais, puis passant ma tête dehors regardais à nouveau dans sa direction.

" Allez viens, tu n'as pas vraiment le choix, ils finiront par t'avoir, tu ne peux pas aller sur le toit, ils t'y attendent probablement déjà, tu ne eux pas descendre vu qu'ils arrivent... Je laisse la porte de mon appartement ouverte, à toi de choisir. "

Je rentrais à nouveau, laissant la porte entre-baillée et allant me mettre sur mon fauteuil, les jambes allongées, les yeux fermés.

Elle s'était décidée à entrer, j'enlevais le bras que j'avais posé sur mes yeux et la regardais, proscrit dans son coin, il fallait que je fasse quelque chose pour que son inquiétude à mon égard disparaisse, je le sentais, je le devais, il fallait que je fasse quelque chose.

J'eus à peine le temps de me redresser, que quelqu'un toquait trois fois à la porte, comprenant de suite qu'il s'agissait probablement des gardes, je me relevais très calmement et ouvrit ma porte tout aussi calmement.

" C'est pour quoi ? " Fis-je en moitié en train de bailler

" Nous recherchons une jeune femme, c'est une affaire des plus importante monsieur." Fit l'un des gardes, tandis que les autres faisaient les cowboy avec les armes à deux sous.

" Et quoi ? Vous croyez qu'elle serait entré chez moi, ma porte était fermée à double tour et je ne suis pas du genre à laisser entrer qui que se soit dans mon appartement. " Rétorquais-je d'un tons assuré.

" Vous n'avez donc pas vu de jeune femme dans l'immeuble ? " Insistait-il.

" Je vous répète que non, attendez vois, vous fait partit de la corporation ? Donc cette jeune femme en fait parti aussi, je ne peu pas vous voir en peinture, vous et vos joujoux, je ne laisserais en aucune cas un membre de la corporation franchir le seuil de ma porte, et encore moins cette jeune femme. "

J'avais posé ma main contre la porte et les regardais tous, tout aussi manchots les uns que les autres.

" ...Pardonnez-nous du dérangements monsieur." Finit-il par sortir tout en tournant les talons.

" Mettez lui une laisse quand vous l'aurez retrouvé ! " Annonçais-je sur un tons à la fois ironique et très froid.

Ils partirent continuer leurs recherche et je finis par fermer la porte tout aussi calmement que comme je l'avais ouverte, puis m'en retournais vers la jeune femme, me mettant à croupis en face d'elle, je la regardais.

" Tu veux peut-être te prendre une douche ? "

Je l'avais regarder faire, et je n'avais pas tout compris ce qu'il s'était dit , cependant les gardes étaient parti et cela m'avait quelque peu rassuré. Je soufflais un grand coup lorsque le jeune homme revint dans la pièce pour se mettre accroupi devant moi. Je me suis reculée au maximum de peur d'être trop proche de lui.

J'avais très peur en réalité , cela se voyait au tremblement de tous mes membres. Je ne me sentais en sécurité nullepart.De plus, je ne comprenais pas ce qu'il venait de dire:

" Douuu ???"

Je le regardais d'un air très interrogatif, je ne connaissait pas bien cette langue qui avait pourtant été la mienne depuis toujours. Mais je l'avais si peu entendu et pratiqué , que j'avais beaucoup de mal à communiquer ave les autres.

* Mmm, d'accord, elle ne comprend pas, les choses de gâtent comment je vais faire? *

Je lui pris la main et la fis se relever, elle traînait des pieds surement plus par peur qu'autre chose, voulant s'échapper mais en même temps se sentant plus en sécurité ici avec moi que dehors seule.

Je l'emmenais donc dans la salle de bain et ouvrais les portes de la douches, passant doucement sa main, je commençais à faire couler de l'eau sur les bout de ses doigts et la regardais à nouveau, prononçant d'avantage chaque syllabe sans pour autant parler comme un débile.

" Une douche. Tu veux prendre une douche ? " Fis-je avec un tons interrogateur plus prononcé et mimant quelques mots pour lui permettre de mettre une signification sur mes mots.

Je le suivis sans broncher dans la salle de bain se demandant ce qu'il voulait me montre. Je regardait un peu partout au passage , impressionné par la beauté de l'appartement.
Quand il fit passé de l'eau sur ma main , j'eus un léger mouvement de recul, mais je vis qu'il n'y avait rien de désagréable.

J'acquiessais alors ce qu'il me disais , j'avais compris qu'il me proposais de me laver et j'ai essayer de répéter après lui.
" veu ... doussse"

J'essayais comme je pouvais , je me mis sur le coté et enleva ma chemise , même s'il était la , j'étais habitué à être nue devant des personnes vu tous les tests que j'avais subit dans ma misérable petite vie.

" Ahhh mais non... " Fis-je tout en me retournant et cachant mes yeux pour ne pas en voir d'avantage que ce que j'avais déjà aperçut l'espace de quelque seconde.

" On dit douche, et pas dousse et puis te met pas nue quand je suis là. "

Attrapant la poignée de la porte, j'ouvris celle-ci sortis de la salle de bain, laissant la jeune femme seule pour ce moment qui devait être intime.

* Et merde !*

Forcement, elle n'allait pas se douter ou trouver de quoi s'essuyer et se laver, gardant ma main devant mes yeux j'entrais à nouveau, m'approchant de la console de la salle de bain et en sorti, un gant, une serviette, un gel douche et un shampoing.

" Voilà frotte toi bien surtout, tu sens pas la rose. " Fis-je avant de partir une seconde fois, refermant la porte derrière moi.

Je la laissais seule avec sa douche bien chaude, pendant ce temps je suis partis enfiler un petit pull et un pantalon souple pour être le plus alaise possible, puis me prit une bonne tasse de café, ainsi qu'un morceau de brioche et me réinstallais dans le fauteuil devant un film qui me faisait bien chier, il fallait le dire.

Je ne me souciais pas vraiment de ce qu'elle faisait, d'où elle en était et compris qu'elle avait terminé, qu'au seul moment où elle se retrouvait devant moi, en serviette, sa chemise pleine de sang à la main. J'avais un morceau de brioche dans la bouche, la télécommande de la télé dans l'autre et j'étais allongé, non affalé sur le canapé.

Je la regardais un moment, sans bouger, installé ainsi, puis posait la télécommande et retirais la pâtisserie de ma bouche.

" Alors cette douche ? " Fis-je en espérant qu'elle comprenne un tant soit peu ma phrase.

Je restais à la regarder et la suivais du regard quand elle s'approchait du canapé pour s'assoir non loin de moi, mais suffisamment pour tenir une sorte de distance de sécurité.

" Tu as faim peu-être ? " Je posais des questions vraiment stupide par moment, elle devait très certainement avoir faim.

Je me suis levé sans même attendre de réponse et allais préparer un chocolat chaud ainsi qu'un morceau de brioche, puis je suis revenue vers elle et les ai déposés sur la table basse du salon, la regardant à nouveau en souriant et lui indiquant que c'était pour elle.

" Mange, ça te redonnera des forces. " Elle avait un drôle d'air, j'avais ce sentiment étrange de devoir la protéger, non j'avais envie de la protéger, elle semblait à la fois si forte et si fragile, perdu dans se vaste monde, pitoyable monde, qu'elle devait trouver bien sombre, quoi que peut-être moins que la corporation.

Je m'approchais d'elle, assit sur le canapé et me penchant lentement pour ne pas l'effrayer j'ajoutais : " Tu sais écrire ? "

je le regardais et pris le chocolat chaud pour en boire une gorgée . Mon dieu que c'était bon ! divin même !! je ne connaissais pas ce goût avant, et je ne risquais pas de l'oublier .

Quand il me posa la question, je tourna la tête un moment puis je fis un signe positif . Je savais écrire , mais je n'arrivais plus à parler .

Je continuais de boire mon chocolat , et je regardais droit devant moi. Ma serviette avait même faillit glisser , heureusement je l'ai rattrapé et je me suis caché immédiatement.

Je ne savais plus quoi faire, je le regardais d'un airinterrogatif , je voulais lui demander ce qu'il comptait faire de moi .

" Bien parfait. "

Elle ne pouvait pas parler certes, mais nous pouvions au moins échanger des discourt assez compréhensible par écrit, je me doutais bien que l'écrit ne devait pas être celui d'une grande littéraire, mais se serait mieux que rien du tout.

" Je t'apporte de quoi t'habiller. " Fis-je tout en me relevant, j'allais dans la chambre et prit deux, trois vêtements que mon ex avait laissé, les filles sont souvent comme ça, elle oublient la moitié de leurs affaire chez leurs copain et après prétende ne rien avoir à se mettre sur le dos.

Je reviens cinq minute plus tard, avec en main, un petit jean et un haut simple mais tout à fait mignon, les déposais devant elle et me rassit.

" Commençons par le début, tu te nomme comment ? "

Je pris un papier et un stylo qu'il y avait sur la table et je me suis mise a écrire mon prénom : Gwenäelle. On aurait dit un enfant de Cp qui se concentrait sur son écriture. Mais j 'y arrivais pas si mal et c'était compréhensible.

Je lui tendis le papier, et quand il se mit à le lire , j'en profita pour enlever ma serviette pour m'habiller avec les vêtement qu'il m'avait apporter.

" Erci ... "

J'avais oublié qu'il n'aimait pas que je me deshabille devant lui , mais j'avais tellement froid que je me suis lancée quand même en faisant vite.

" Gwenaëlle donc, enchantée je me nomme Roy. "

Fis-je tout en regardant à nouveau dans ça direction, refaisant ainsi glisser le papier vers elle, mais mon regard fut vite stoppé quand je constatais qu'elle se dénudait à nouveau devant moi... Décidément, j'avais beaucoup de chose à lui expliquer.

" C'est Merci, on dit merci ! Dit moi pourquoi fuyais tu les soldats ? "

C'était peut-être beaucoup lui demander, puis elle devait être fatiguée, un bon repos serait surement le plus approprié actuellement, mais j'étais curieux de comprendre ce que la corporation voulait à cette fille et pourquoi elle semblait si paniquée à l'idée qu'ils puissent la retrouver.

" m..erci "

J'essayais de repéter ce qu'il me disait pour réussir à communiquer correctement au moins une fois dans ma vie. Je me grattais les yeux doucement puis Roy commençait à me poser des questions sur la corporation.

Je le regardais d'un air un peu effrayé, que voulait-il ? que je révèle ce que je savais et après ? je ne le connaissait pas après tout . Il avait l'air très gentil, mais les autre de la corp avait l'air très gentils aussi et pourtant ils m'ont fait du mal .

Je tournais la tête , pour montrer que je ne voulais pas vraiment en parler. J'avais besoin de plus de onfiance pour pouvoir lui dire ce qui en était. J'étais trop naïve avant et cela m'a donné des leçons.

Pour me sauver un peu, je pris le crayon et j'écrivis: JE NE SAIS PAS.

Elle ne savait pas... son comportement était des plus étrange et il allait de soit qu'elle me mentait, elle avait probablement peur, pourquoi répondre qu'elle ne savait pas ? Alors que m'as question était simple, pourquoi fuyait-elle ? J'allais devoir la mettre un peu plus en confiance si je voulais en savoir d'avantage sur cette histoire, vu comment c'était partit ça risquait de prendre du temps.

" Mm, bien, n'en parlons pas, je te propose mon aide et un toit, à condition que tu fasse un peu de rangement et la cuisine, pendant mon travail. "

Elle n'avait nul part où aller, je ne pouvais pas laisser cette jeune femme seule aérer dans la rue, surtout avec tout ces vauriens qui traînent.

" Rassure toi, je déteste la corporation, si tu la fuis, c'est que tu ne fais pas partit de leurs groupe, donc je n'ai absolument rien contre toi. "

Je lui souris, surement pour détendre l'atmosphère, elle avait l'air un peu tendue et moi je ne savais pas trop comment m'y prendre, la communication était compliquée et je devais prendre plus de temps pour me faire comprendre, articuler, décrocher certaines syllabe, en bref, c'était chiant.

" Je pourrais ainsi t'aider à apprendre à parler si tu le désire bien entendu ! "

" cuisine, d'accord .... rangement ? "

Je le regardais avec un air très interrogatif , je comprenais le premier mot mais pas le dernier. Je lui ai tout de même rendu son sourire, il avait l'air très gentil et de plus très charmant.

Je me massais un peu la nuque pour me détendre un peu , j'avais beaucoup couru et j'étais par conséquent un peu fatiguée.

Je regardais toujours cet appartement, j'avais compris qu'il me proposait de rester chez lui. Cela me plaisait beaucoup car au moins j'étais en sécurité de la corporation .

Je penchait la tête en le regardant et avec les seuls mots que je connaissais , je lui ai demandé :

"femme ici ? "

Une femme ici ? Oh ! Elle commençait à s'intéresser à moi.

" Une femme ? Non, aucune femme ici, pourquoi ? tu ne serais pas restée si il y en avait eu une ? " Fis-je avec un sourire charmeur, comme j'en avais le secret.

Cela devait bien faire deux ans que j'étais seul, je ne cherchais pas vraiment de relation sérieuse, j'avais bien sûre eu pas mal d'aventures, mais s'en grande importance.

Je m'approchais d'elle, posant mes bras sur mes genoux et me penchant d'avantage vers la jeune femme.

" Vous me trouvez élégant peut-être ? Charmant ? beaux ? " Ajoutais-je en souriant.

" vous , pas tu ? "

Je me demandais pourquoi il me disait vous. , je ne m'étais pas reculée car il s'était avancé. Je continuais de le regarder tranquillement , et quand il me posa la question je lui répondit :

" Beau !!! "

Comme une enfant qui était accro à son lapin en peluche préféré. J'étais pathétique certes, mais la simple émotion pouvait en dire long sur ce que je voulais dire.

" moi moche ! "

" OK Gwenaëlle ou tu " Fis-je en souriant.

Elle restait sans bouger, ce que je trouvais très étrange d'ailleurs, étant donné que quelques minute auparavant elle était plutôt distante et effrayée. Je me penchais d'avantage, à moins d'un mètre, à peine, d'elle.

" Beau, me voilà ravis que tu me vois ainsi, cela veut-il dire que je te plais ? Je suis seul si cela peut te rassurer. " Je souriais bêtement tout en la regardant.

Elle était très jolie, les cheveux rosée très pâle, un petit visage très expressive et qui me donnait vraiment envie de m'occuper d'elle, de très jolis yeux bleu, une taille très fine et allongée, elle était très mignonne, vraiment très mignonne.

" Non, tu es très belle, très charmante. " Ajoutais-je tout en lui caressant les cheveux.

Même si je ne parlais pas, ce n'était pas pour autant que je n'avais pas de moyen de me faire comprendre . Quand il me demandait si il me plaisait, j'ai tourné la tête en souriant puis je l'ai de nouveau regardé , l'air de dire : je ne sais pas , devine pour voir .

Quand il passait sa main dans mes cheveux, je ne disais rien , je le laissais faire , ce n'était pas la violence, donc je pouvais très bien supporté ce genre d'attention.

" charmante ? beau toi , charmante moi ! " Lui ai je dis en rigolant . Je trouvais ça amusant qu'on se dise cela alors qu'on se connaissait depuis 10 minutes à peine .